LA CALLIGRAPHIE

En Chine, la calligraphie, considérée comme un art majeur, est en outre l’élément fondamental qui régit les autres disciplines artistiques. Les caractères chinois permettent non seulement d’exprimer une pensée, mais sont à même de rendre une beauté visuelle à cette pensée.
Dès les periodes les plus reculées, des systèmes de mémorisation ont du être utilisés. Ce n’est que sous le règne de Huangdi, qui vivait au IIIe millénaire, que l’écriture aurait fait son apparition. On retrouve des traces d’écriture sur des lamelles de bambou, mais également sur des écailles ou encore des carapaces de tortues.
Au début de notre ère, l’écriture chinoise se diversifie avec la création successive de la cursive caoshu, de la courante xingshu et de la régulière kaishu. Le style caoshu est une écriture lisible mais non adapté à la communication quotidienne. Le style xingshu quant à lui se lit de façon rapide. Pour ce qui est du style kaishu, c’est une version géométrique et précise qui devient la norme. C’est le style le plus lisible et le plus adéquat pour aborder l’étude de la calligraphie chinoise.
Ouvrages conseillés pour aller plus loin :
–  Vide et plein, François CHENG.
– L’ABCdaire de la calligraphie chinoise, éditions flammarion
– Passagère du solence, Fabienne VERDIER 
Œuvre Chen Zhichao37